Comme chaque année, notre traditionnel petit séjour de fin juin nous amène vers de nouveaux horizons et sur des sommets plus éloignés, des sites plus difficiles à découvrir sur une seule journée lors de nos habituelles sorties mardi rando. Ainsi, cette année, Jean Luc Brissaud, notre meneur organisateur, nous a proposé une immersion de 3 jours au fond de la vallée du Marcadau avec camp de base au refuge du Wallon. Ce fond de vallée est vraiment superbe avec tous ses sentiers, lacs et sommets de renom, magnifiques à explorer mais hélas souvent délaissés à cause des 8 km A /R des plateaux de Clot et Cayan , certes très beaux, mais rébarbatifs, surtout le soir, au retour, quand les guibolles se font lourdes. Donc 3 jours sur place c’est idéal pour explorer un peu le secteur.
Lundi matin nous étions 25 au départ sur le parking du Pont d’Espagne, les sacs à dos bien chargés pour affronter la vie en refuge avec pour but du 1er jour du programme de Jean Luc : le pic La Cardinquère. Après la traversée des plateaux, vite avalée dans l’euphorie de la forme et des bavardages du petit matin, nous avons pris la direction des lacs d’Embarrat par le joli sentier classique avant de tourner en hors sentier vers le vallon de la Cardinquère. D’abord plat, puis se redressant progressivement, jusqu’à devenir bien raide sous le col avant le pic, avec l’étrange sensation de monter avec un sac de plus en plus lourd sur le dos. La faim se faisant durement sentir, un bon arrêt pique-nique s’est imposé au col. Après la pause, nous avons gravi les cent derniers mètres pour atteindre le sommet Ouest et contempler notre premier panorama du séjour. Nous avons pris la descente par les pentes herbeuses très raides du versant Ouest, heureusement bien aidés par des sentes de moutons avant de rejoindre le sentier classique du tour des Lacs menant au refuge Wallon. Nous avons découvert ce magnifique bâtiment moderne de bois et pierre, notre lieu de vie pour deux soirées. Ce refuge refait à neuf est immense et superbe, bien équipé, propre, des douches chaudes, 2…, mais bien appréciables, des dortoirs confortables, des gardiens sympas, et un bon repas fait maison, puis soirée jeux pour certains, palabres et dodo pour les autres, que demander de mieux pour un refuge. Paul
