Grand ciel bleu sans nuages, déjà à 8h30 du matin, Lescun et ses alentours bourdonne d’activité touristique, le parking de Labérouat est presque plein, des randonneurs pressés et survitaminés prennent le GR10 , y a pas à dire nous sommes bien au début d’une belle journée d’un mois d’aout. Notre groupe de 14 randonneurs a pris sa place dans ce cortège, direction la cabane du Cap de Baitch avec pour objectif d’aller juste au dessus au pic du Soum Couy proposé par Michel notre meneur du jour. Après le long cheminement en sous bois et le passage à la cabane, quelques randonneurs- promeneurs partent vers le Pas d’Azuns, la plupart vers le pic d’Anie et pour tous la pente devient plus raide. En haut du premier ressaut, les chemins se séparent, l’Anie pour la plupart des randonneurs . Nous voilà enfin un peu plus seuls pour poursuivre vers le col des Anie affronter les premiers éboulis et grandes raillères qui mènent au pied du petit couloir sud de notre but final qui nous domine. Un étroit et joli sentier, parfois croulant, avec quelques petits passages pour poser les mains nous a menés au sommet du Soum Couy . Récompense pour tous nos efforts, le point de vue est magnifique surtout sur le pic d’Anie et sa belle face nord, mais également la longue paroi des Orgues de Camplong et le plateau de Lescun , la Pierre saint Martin et les immenses champs de Lapiaz , au loin le Pays Basque et de l’autre coté les pics d’Aspe et Ossau : du grand spectacle visuel. Après un bon pique nique bien agrémenté de gâteaux savoureux pour reprendre des forces, nous avons repris le fil du bord de la falaise avec de multiples arrêts pour contempler la dentelle des roches et des à pics dominant le Pas d’Azuns. Par quelques sentes et cheminements pas toujours évidents au milieu des chaos, des crevasses et lapiaz nous sommes arrivés au Pas de l’Osque avec son petit passage un peu délicat, marrant à passer, archi usé par les très nombreux randonneurs promeneurs sur le GR10. Un petit arrêt au Pas d’Azuns puis à la cabane de Cap de Baitch pour enfin se rafraichir à la très convoité source du bonheur ; nous sommes repartis vers le long chemin du sous bois qui curieusement, comme à chaque fois, semblait avoir bien rallongé au retour. Une bien belle rando terminée avec le succulent thé à la menthe d’Elvira et quelques tranches de bons gâteaux. Paul