Belle randonnée en boucle sur les hauteurs de Laruns proposée par Elvira avec l’espoir d’enfin sortir un mardi avec une météo pas trop mauvaise. Nous étions 17 participants au départ de la cabane du Boudiou d’Aspeigt avec pour but d’aller du coté du joli petit cirque de Gerbe de Haut et faire une partie de sa bordure de crête Sud. Un peu de piste forestière, un joli sentier à la verdure exubérante vert fluo, une pente raide avec ses 200 mètres tout droit nous ont mené à la première étape au col de la Courade. Après une courte pause, direction Cambeilh pour découvrir au débouché de la piste le superbe paysage de Gerbe de Haut enfin débarrassé de la neige, il ne restait plus qu’a contourner le cirque sans perdre d’altitude pour accéder de l’autre coté à la ligne des Rochers des Cinq Monts. Parvenus sur la crête aux pentes bien escarpées, nous avons contemplé le magnifique paysage qu’offre ce balcon qui surplombe Laruns. La vue est vraiment superbe sur tout le fond de la vallée d’Ossau, depuis le Gabizos à l’Est jusqu’à la vallée d’Aspe à l’opposé, avec les plus hauts sommets des deux vallées encore bien enneigés mais hélas dans la brume. Nous avons suivi la crête vers l’Ouest pour gravir le pic de Gerbe, le plus haut sommet de cette belle crête, les pentes sont bien raides et l’attention doit être soutenue. Au pied du pic, un abri encaissé nous a protégé des courants d’air un peu frisquet, la pause pique-nique bien méritée n’en a été que plus agréable. Nous ne nous sommes pas trop attardés, quelques nuages virant au noir n’incitaient pas trop à la flânerie. C’est par le sentier du bois des Terres Inconnues que nous avons rejoint la cabane d’Ibech et poursuivre par l’ancien sentier qui évite les interminables lacets de la piste de retour à Bourdiou d’Aspeigt. Une belle randonnée sous un temps agréable avec juste quelques timides gouttes de pluie. Par contre, à l’entrée de la vallée d’Ossau une grosse averse d’orage a éclaté, le timing était bon nous avions évité ce déluge. Bien à l’abri dans les voitures nous avions le sourire, nous l’avons enfin eu notre mardi rando sans se tremper. Elvira, Paul
