Les sommets et le piémont béarnais semblaient encore bien blancs, qu’allions nous trouver dans les Hautes Pyrénées. Nous étions 19 à suivre Hervé qui nous proposait d’aller voir du coté de Sainte Marie de Campan pour faire une boucle passant sur la jolie crête de Pène Lise et Pène de Bédout. Partis du quartier Estoupat, nous avons pris la direction du courteau d’Ordincède. Le sentier alterne des portions bien raides suivi de longues traversées à faible pente qui permettent de lever le nez sur le paysage et d’admirer la vallée de Campan. Ce n’est que vers 1600 mètres que nous avons commencé à trouver un peu de neige à l’ombre de la végétation. Arrivés sur la crête de Pène Lise vers 1800m, la neige n’était guère plus présente, juste quelques plaques, mais suffisamment par endroit dans les trous pour rendre la progression dans les lapiazs un peu plus compliquée. Zigzagant entre les rochers, les failles et la végétation nous avons traversé lentement la crête Pène Lise, Pène de Bédout, un peu délicate à passer même par temps sec. C’est au pied de l’escarpement que nous avons posé les sacs pour le pique-nique avec une longue pause relax au soleil . Entre piedmont et haute montagne cette longue crête offre un paysage superbe, du coté nord , la plaine des Baronnies, et au sud toute la chaine allant du Montaigu , Pic du Midi, Arbizon jusqu’aux sommets du coté de Bagnères de Luchon. A nos pieds par contre pas beaucoup de blanc, le domaine de Payolle couleur vert printemps, et la neige au ras de la Mongie. Cette année, pour un mois de février, ce n’est vraiment pas de chance pour les skieurs et les activités du tourisme hivernal. La descente n’a pas été bien compliquée, tout droit dans la pente avec un arrêt au Courteau du Mailhs avec ses curieux Leytés, les réfrigérateurs du lait dans les temps anciens. Une deuxième courte descente et nous avons bouclé cette jolie randonnée bien agréable et pratiquement sans marcher dans la neige malgré les 1800 mètres d’altitude. Hervé, Paul
