7 au 13 avril : Raid à skis Albaron, 6 jours en Haute-Maurienne

L’Albaron, le sommet qui se défend.

Dimanche ) Partis guillerets malgré une météo capricieuse, les 12 skieurs encadrés par Rémi Thivel et Florian Lahargue montent au refuge du Carro sur une neige tachée de sable du Sahara peu engageante. Repas original, accueil et petit-déjeuner à oublier.
Lundi ) Ciel voilé puis se dégageant  pour la magnifique traversée Carro – Evettes par les cols des Pariotes, de Trièves et du Grand Méan qui devait nous mener au refuge des Evettes. La météo mauvaise prévue le mardi, nous a incités à annuler les Evettes. Nous traverserons quand même mais en passant sous le refuge nous rejoindrons Bonneval sur Arc par la descente des Gorges de la Reculaz à ne pas fréquenter par n’importes quelles conditions. Longue et belle journée. La traversée de l’Albaron prévue le lendemain est abandonnée. Nuit confortable en hôtel. 1250 de D+ pour 25 km.
Mardi ) MF, MétéoBlue et consorts sont unanimes. Pourri. Nous patientons une bonne partie de la journée avant que les températures ne baissent et transforment la pluie en neige. Après un court transfert en voiture nous montons sous les flocons au refuge d’Avérole point de départ des trois jours suivants.
Mercredi ) Entre l’après midi de la veille et la nuit, il est tombé de 10 à 30 cm de neige froide  selon l’altitude… sans vent. Un programme light était prévu mais au fur et à mesure de la prise en compte des conditions celui-ci s’étoffera. Un groupe pour deux sessions “ski poudre” sur les pentes généreuses des Grandes Pareis et un groupe pour une session voyage  avec le Tour de la Bessanèse. L’un et l’autre pour un bon 1700 de D+ avec plus ou moins de km. Une grande journée.
Jeudi ) Hier soir, pour éviter la fréquentation classique du vendredi, nous avons pris la décision de tenter l’Albaron, sommet mythique du secteur. 6h00 au petit déjeuner, les mines sont déconfites, le vent violent a soufflé toute la nuit et persiste. Ce sommet serait-il maudit ? Nous patientons puis tentons. Bonne pioche, le vent faiblit puis s’arrête remplacé par une tempête de ciel bleu. Après une belle trace esthétique par le Clapier de Rocafort nous atteignons la cheminée finale pour rejoindre le sommet à 3637m. Petite satisfaction pour les deux du groupe ayant pris un but météo en 2007…. savoir patienter. 1450 de D+
Vendredi ) La cerise sur le gâteau. Aujourd’hui ce sera la Ouille d’Arbéron (3563). Un cheminement louvoyant dans l’Oney avant de rejoindre le col d’Arbéron et un final en crampons font que cette longue course est assez sauvage. Après un bon moment au sommet, la descente est parfaite entre poudre et neige de printemps selon les expositions. Parfaite jusqu’au refuge, ponctuée d’une planche charcutaille fromage et de mousse permettant d’avaler ensuite les 8km de soupe pour rejoindre les voitures.
1650m de D+ pour 2000m de D-.

Un groupe homogène dans l’effort, la technique et la bonne humeur.

Merci à Florian et Rémi pour leurs prises de décision sans faille.

Jean-François

Montée au col de Trièves (J2)
Montée sous les flocons au refuge d’Avérole (J3)
Tour de la Bessanèse (J4)
Montée dans les pentes de la Bessanèse avant la séparation “poudre” “voyage” (J4)
Bascule côté italien au passage du Colerin (40°) Session Tour de la Bessanèse (J4)
Descente “Session poudre” dans les combes des Grandes Pareis (J4)
Albaron (J5)
Montée dans le Clapier de Rocafort (J5)
La cheminée finale de l’Albaron (J5)
Sommet de l’Albaron (J5)
Ouille d’Arbéron (J6)
Délicate traversée vers l’Ouille d’Arbéron (J6)
Poudre des combes N de l’Ouille d’Arbéron (J6)
Les combes N de l’Ouille d’Arbéron … refuge Avérole en mire (J6)
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