Une belle atmosphère ensoleillée et calme en montagne ce mercredi avant la longue période de perturbations annoncée, avec une pensée compatissante pour les marcheurs hélas privés de rando avec ce jour décalé de notre sortie. Nous étions 15 randonneurs à aller faire un tour sur les hauteurs du Port de Castet où après l’échauffement sur la piste du col de Jaut nous avons attaqué le raidillon de 400m mètres de d+ qui mène direct au premier et plus haut somment de la journée, le Males Ores à 1728m, superbe promontoire avec point de vue au sud sur le massif et le port du Jaut et au nord la longue crête Mail-Durban. La suite est plus délicate, sur près d’un kilomètre de crête, nous avons traversé soit des chaos de lapiaz bien abrasifs et aiguisés, soit des dalles fissurées et les pires, les lapiaz piégeux cachés sous les verdures, bref toutes la panoplie du genre délicat, où rythme lent et attention de tous les instants sont nécessaires, mais le cheminement est superbe et magique dans cette dentelle de pierre grise. Un arrêt au Pène de Louste pour le pique-nique convivial et gourmand, merci les pâtissières (ah les tuiles d’Elisabeth !!!…) puis nous sommes repartis dans les Lapiaz jusqu’au col sans nom qui bascule vers Couscouilla. A travers la forêt pour ne pas perdre d’altitude, nous avons atteint la base et contourné le Soum de Quiala pour remonter jusqu'à la crête qui mène au pic de Mail, deuxième but de la journée, là aussi la vue est superbe sur la plaine, le cirque de Pédehourat et sur la crête que nous avions faite le matin. Retour et descente par la longue combe raide de Bouchère qui a fini de bien nous casser les pattes en fin de journée. Belle boucle sportive qui permet de découvrir une grande partie des paysages du secteur Castet / Jaut, Paul.