Mardi 5 novembre Niv3. Vers le Peyrelue

Nous étions 16 à rejoindre le col du Pourtalet avec des prévisions météo plutôt bonnes. Mais au col nous trouvons un ciel très nuageux en altitude et un vent un peu frisquet. L’itinéraire jusqu’au col de Peyrelue est assez évident avec peu de dénivelé mais une longue traversée de 2kms. On tombe alors sur un replat herbeux et marécageux et même une petite étendue d’eau. Il faut dire que depuis quelque temps, les ruisseaux sont bien approvisionnés. On rejoint rapidement la cabane de Dous Boués, et on s’élève ensuite, dans les pâturages, vers le col frontière à 2215m d’altitude. Les pentes sont raides et il n’y a aucun sentier, en dehors de ceux, à éviter, créés par les animaux. Il n’y a aucun balisage sauf les quelques cairns présents à l’approche du col . Lors de cette grimpette nous tombons nez à nez avec une compagnie de 6-8 sangliers responsables des dégâts constatés dans les pâturages. Le contact est limité puisqu’ils font très vite demi-tour. Au col, le vent est assez violent et le paysage limité puisque les nuages enveloppent les principaux sommets notamment le Peyrelue et le pic d’Ossau. Seul le Peyreget en est dispensé. La crête de Moustardé où randonnent nos amis du Niv2 joue à cache-cache avec les nuages. Nous annulons la montée au pic de Peyrelue et entamons la descente en longeant la crête frontière au Sud puis au Sud-Ouest après être remonté légèrement pour atteindre un mamelon à 2238m où nous prenons la photo de groupe. Le pique nique est avalé rapidement sur le flanc nord de la crête, à l’abri du vent. Nous rejoignons le col de Peyrelue en longeant la crête frontière vers l’Ouest. Il n’y a toujours pas de sentier et la trace GPS nous est bien utile, pour trouver le bon cheminement. Pendant la descente, le pic de Peyrelue nous fait un pied de nez en se décapuchonnant pendant quelques minutes. Nous profitons de notre situation sur la frontière franco-espagnole pour effectuer quelques emplettes chez Sancho. L’objectif n’a pas été atteint ( ce n’est que partie remise) mais l’ambiance est au beau fixe. Auguste

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