Mardi 28 juin – 3 jours à Ordesa – Pic Mondoto

Deuxième jour, et première vérification en se levant, regarder dehors, formidable ! un ciel tout bleu et pas un nuage à l’horizon. La journée s’annonçait belle pour aller faire la randonnée choisie par Hervé : le pic Mondoto qui surplombe le canyon d’Anisclo. Déjà pour rejoindre le départ de la rando, au village de Nerin, la route emprunte le fond du canyon et tout au long du parcours on en prend plein les yeux en suivant cette beauté géologique. Une petite route taillée dans la roche qui serpente le long du torrent dans des gorges sinueuses, très étroites, dominées par d’immenses falaises calcaires, sommets et pointes en dentelle de pierre. On voudrait presque rouler au pas pour contempler cette merveille exceptionnelle de la nature. Le but n’était pas de rester au fond mais d’aller voir d’en haut ce que nous venions de voir d’en bas. Du village, une montée rapide nous a conduits au sommet du Mondoto, et là, arrivés tout au bord, sous nos pieds, les 800 à 900 mètres de vide impressionnant d’un canyon vertigineux, des falaises en étages faites de successions de parois de roches colorées , de vires parfois presque plates comme des balcons et des jardins suspendus à la végétation luxuriante. En arrière plan, le massif impressionnant du Mont Perdu avec la chaine des grands pics qui barrent le fond du cirque de Gavarnie , un paysage grandiose, somptueux, qu’on ne se lasse pas de regarder. Pour faire durer le plaisir nous avons poursuivi la randonnée en suivant le bord de la falaise faisant même notre pique-nique juste au bord de ce décor exceptionnel. Après la pose, le retour s’est fait dans un tout autre décor en contraste complet avec la paysage du matin, les sentiers traversant de grands pâturages vallonnés nous ont conduits jusqu’au col d’ Arenas puis un très beau sentier en balcon à travers buis, coussins de belle mère aux petites fleurs jaunes et des pins à crochets nous a ramené au village de Nerin. Sur la route du retour, un arrêt d’urgence au village de Buerba était nécessaire, sous l’ombre d’une tonnelle une remise à niveau par un liquide rafraichissant s’imposait, qu’elle était bonne… !

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